Les allures du cheval, fondamentales dans le monde de l’équitation, sont le reflet de sa grâce et de sa puissance. Le trot, le galop et la marche ne sont pas de simples déplacements ; ce sont des mouvements complexes qui exigent une parfaite coordination et une grande complicité entre le cavalier et sa monture. Le trot, avec sa cadence rythmée deux par deux, le galop, débordant d’énergie et se déclinant en plusieurs phases, et la marche, allure de base mesurée et régulière, constituent des piliers dans l’entraînement équestre, chaque allure ayant ses spécificités techniques et ses effets sur la condition physique du cheval.
Plan de l'article
Les bases des allures équines
Les allures représentent les différentes façons que le cheval a de se déplacer. Elles sont essentielles pour appréhender la complexité du mouvement chez ces animaux majestueux. Le pas, le trot et le galop sont des allures naturelles que tout cavalier se doit de maîtriser et de comprendre en profondeur. Chaque allure se distingue par des mécanismes spécifiques, des vitesses et des distances parcourues qui varient en fonction de la cadence et de l’énergie déployée par l’équidé.
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La marche, ou le pas, est l’allure fondamentale du cheval. Elle s’effectue à une vitesse de 7 à 8 km/h et permet de couvrir une distance d’environ 110 mètres par minute. Caractérisée par une allure marchée et symétrique en 4 temps, le pas est un mouvement où chaque membre du cheval se pose au sol indépendamment des autres, assurant équilibre et stabilité.
Le trot, quant à lui, est une allure sautée et symétrique en 2 temps. Le cheval atteint une vitesse moyenne de 14 km/h, parcourant ainsi 240 mètres par minute. Cette allure nécessite un mécanisme de battues égales, avec une phase de projection durant laquelle les membres ne touchent pas le sol. Les variations comme le trotter enlevé, en équilibre ou assis, offrent au cavalier différents moyens de maîtriser et d’accompagner le mouvement de sa monture.
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La marche : l’allure fondamentale
Le pas, première allure enseignée aux cavaliers, est l’expression la plus élémentaire du mouvement du cheval. D’une vitesse modeste de 7 à 8 km/h, cette allure permet de parcourir environ 110 mètres par minute. C’est dans la régularité de ses 4 temps que réside la singularité du pas : chaque pied du cheval se pose au sol l’un après l’autre, dans un ordre successif et harmonieux. Cette régularité confère à la marche une symétrie rassurante pour le cavalier et une base solide pour l’enseignement des autres allures.
La symétrie du pas, caractérisée par une allure marchée, implique un mouvement égal et reproduit par chaque membre du cheval. Les cavaliers profitent de cette allure pour affermir leur assise, ajuster leur posture et développer une communication subtile avec leur monture. La maîtrise du pas est fondamentale, car elle constitue le fondement d’une relation équestre équilibrée et le prélude aux allures plus complexes.
Le pas se distingue par son aspect sécurisant et équilibrant, tant pour le cheval que pour le cavalier. L’allure offre un moment privilégié pour l’observation et la correction des détails techniques, tout en préservant l’aisance naturelle du cheval. Les cavaliers expérimentés savent que la qualité du trot et du galop dépend largement de la finesse avec laquelle le pas est exécuté et maintenu. Reconnaître la valeur de l’allure fondamentale est essentiel dans l’art équestre.
Le trot : rythme et symétrie
Le trot se distingue par sa nature bipède diagonale. Au trot, le cheval lève et avance simultanément les deux pieds opposés, créant ainsi une allure à deux temps. Ce mécanisme produit des battues égales et distinctes, perceptibles tant à l’oreille qu’à la sensation du cavalier. Avec une vitesse moyenne de 14 km/h et une capacité à couvrir 240 mètres par minute, le trot se révèle être un exercice d’équilibre et de coordination tout autant pour le cheval que pour l’équipier.
Le trot offre plusieurs variations : le trot enlevé, où le cavalier se soulève de la selle à chaque seconde battue, le trot en équilibre, qui demande au cavalier de se tenir légèrement en avant, et le trot assis, où le cavalier reste en contact permanent avec la selle. Chacune de ces variations sollicite une technique spécifique et une maîtrise de la posture, contribuant ainsi à la formation d’un cavalier polyvalent.
La phase de projection est un élément clé du trot. Durant ce bref instant, aucun des sabots du cheval ne touche le sol, exigeant une propulsion et une réception adroites. Cette phase aérienne confère au trot sa qualité allure sautée, qui demande une attention particulière quant à la répartition du poids et à la fluidité des mouvements.
Le trot, par sa symétrie et son rythme, joue un rôle prépondérant dans l’entraînement équestre. Il permet de développer la musculature du cheval, d’affiner la communication cavalier-cheval et de poser les bases pour l’apprentissage de l’allure suivante : le galop. La maîtrise du trot est donc une étape déterminante dans l’éducation équestre, aussi bien pour le cavalier que pour sa monture.
Le galop : vitesse et coordination
Le galop se caractérise par son allure asymétrique et courue, ponctuée de trois temps distincts suivis d’une phase de suspension. Cette allure, la plus rapide des allures naturelles du cheval, peut atteindre une vitesse de 21 à 55 km/h et couvrir entre 350 et 450 mètres par minute. Dans le détail, le galop débute par l’appui d’un postérieur, suivi par le diagonal opposé et se termine par l’appui de l’antérieur restant, avant de s’élever en suspension.
Les variations telles que galoper en équilibre ou assis, avec ou sans étriers, requièrent une coordination et une adaptation du cavalier à la dynamique du cheval. Ces variations modifient l’engagement du cavalier, soit en se penchant légèrement vers l’avant pour suivre le mouvement naturel de l’animal, soit en restant assis pour une plus grande stabilité. L’exécution correcte de ces variations influence l’équilibre du cheval et la fluidité de son mouvement.
La phase de suspension du galop, où les quatre pieds du cheval sont en l’air, est un moment clé qui exige une propulsion efficace et une réception contrôlée. Cette phase apporte à l’allure une impression de légèreté et de puissance, et représente un défi pour le couple cavalier-cheval en termes de timing et de coordination musculaire. La maîtrise du galop, par conséquent, ne se limite pas à la vitesse ; elle englobe une compréhension fine de la mécanique du mouvement et une réponse ajustée aux subtiles variations de l’allure.